Carnet de route

Les glaciéristes se cachent pour grimper
Le 27/01/2022 par Barneix Guilhem
-12° sur le parking. Comparé au -4°des Jumelles d’Orcières, ça caille les miches ! (3 fois plus froid, parole de mathématicien).
La mère Cotte propose avant d’aller travailler (elle, pas moi !) un trou glacé vertacomicorien.
Le topo décrit ça comme de la spéléo combinée à de la cascade de glace, on n’y comprend rien. Allons voir !
Après une marche d’approche assez monstrueuse (5 minutes au plat), nous entrons dans un monde féerique de puits glacés, de glaçons pendus, d’arche de sortie et de rappels incongrues.
2 longueurs à peine, mais que c’est beau ! La glace est tendue, un peu de sorbet par ci par là…
La L2 se rebiffe et ne se laisse guère brocher, heureusement la glace plutôt sculptée me laisse loger mes piolets dans ses entrailles.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Coco est là et nous installons la L2 en moule. On la grimpe trois fois chacun (à la suite, pas en prenant des repos pendant que l’autre grimpe, on n’est pas des rochassiers non plus !) puis on file par l’autre puit de sortie.
Encore un relais plus tard sur un tronc bloqué, on retrouve la route (et oui, les glaciéristes sont civilisés), et poussons même 15m plus loin pour aller taquiner encore un rideau de glaçons, accompagnés par un tichodrome en vol.
Après l’avoir grimpé 2 fois chacun (le rideau, pas le ticho !), nous décidons de rentrer et cette fois c’est le cincle qui nous fait l’animation.
Ils sont fous, ces Matheysins !!! Merci ma Coco !!