Carnet de route

S'envoyer en l'air dans Gorgette

Le 21/11/2021 par Barneix Guilhem

Depuis le temps que la Cocotte voulait se la faire, c’est fait !

A l’arrivée du canyon où nous faisons la navette, le thermomètre indique 0°C (photo à l’appui). Il ferait presque frais !! Heureusement, notre peau-murçon nous protège du froid, et en plus y’a mêm’pas la bise !

Puis l’on troc le chaud des doudounes pour les combis, en sous-vêtements sur le parking. Une mamie qui ouvre ses volets ne répond pas à mon salut, et referme vite sa fenêtre ! Etrange comme comportement, non ??? Ou peut-être c’est le notre qui dénote pour un 21 Novembre…A éclaircir !

Nous sommes donc 5 Matheysins au départ du canyon, vers 9h20 : les sœurs Balme, le Dodo et le Fabi. La dernière fois que les 4 mousquetaires s’étaient retrouvés pour du canyon, c’était il y a au moins 5 ans, pour les Ecouges hautes et ses 60m d’un jet. Cette fois on remet le couvert, mais on double la mise : ce sera 120m en fil d’araignée, ambiance garantie !!!

La veille au soir je regarde Astérix Mission Cléopâtre. Film prémonitoire ou pas, je réalise un magnifique plat de la fesse gauche au pied de la première cascade. L’équipe de choque échange donc l’antenne radio (votre Guigui) pour Malococcis (joué à l’origine lui par Benguigui), doublé quand même de la gouaille d’Otis… Aucuns jeux de mots acceptés !

Mais il en faut plus pour nous arrêter, Coralie court devant, aimantée par la C120. La C140 fractionnée en 3 est vite gobée, ainsi que les différents ressauts. En même temps, nous avons 4 sacs pour équiper et au total 390m de corde dans les dos : de quoi avancer !!

J’ai le privilège de passer le premier dans l’abime. Un chamois partira sur les pentes lors de ma descente, et je trouve à l’arrivée une peluche géante de lapin. Décidément, ces canyoneurs ont des pratiques étranges. Devant nous, la brume cache l’autoroute et laisse admirer Belledonne la blanche.

Tout ce petit monde descend, et c’est le moment de rappeler la corde : poulie, jumar, et 6 bras ne seront pas de trop !

On sort de l’eau à 13h05, avant de prendre un chemin qui s’avère être en fait privé. Du bruit nous indique la présence d’humains proches, ainsi que les aboiements d’un chien.

Bingo ! Un malinois nous arrive dessus en courant et en aboyant, une branche dans la bouche. J’ai l’espoir qu’il veuille jouer, jusqu’à ce que la branche soit coupée en deux par les mâchoires du Toutou. Choux blancs donc ! De quoi réviser la conduite à tenir en présence de chien peu accueillant, à bon entendeur !

Nous reculons doucement et prenons la tangente, aidés par le maître qui est finalement venu tenir le chien. Un quart d’heure plus tard, nous arrivons au parking pour dévorer le pique-nique bien mérité.

Laura et Fabien endureront des explications lors de la fouille exhaustive des arbres, oiseaux et autres insectes environnants le parking, le temps que Coco et Dodo fassent la navette.

Une bonne sortie de furieux, merci les amis !!