Carnet de route

Noué sous la rimaye du Rateau !
Sortie : Rateau W du 12/07/2025
Le 12/07/2025 par GAUTHIER Maxime
En ce matin de juillet, nos Cafistes repartent pour la Grave et son lot de sommets. Tout contraste avec leur dernière aventure de juin au Pic de la Grave ; la vague de chaleur est terminée, le temps s’éclaire, toutes les conditions semblent réunies.
Arrivé à 7h15, la file d’attente est longue pour décrocher le fameux sésame permettant l’accès au col des Ruillans, et toujours une seule caisse d’ouverte… Comme si les Gravarots voulaient nous préparer au stress de la haute montagne. Peu importe, ticket en poche, nous voilà dans les remontées, à nous les sommets.
Le spectacle de cette étendue glacé ne laisse pas indifférent. Nous y montons souvent et pourtant nous semblons le découvrir pour la première fois à chaque passage. Ces étendues aux teintes bleutées se mêlant à l’obscurité des grandes faces donnent un sentiment de calme et de sérénité, celui la même que nous aimons tant dans ces paysages. La Reine Meije domine ces monts et semble éternelle ; plus bas, la triste réalité rattrape peu à peu, la zone d’ablation remonte, suivis par les mélèzes, combien de temps encore ?
Pour le moment nous profitons de ce paysage et d’avoir le privilège de grimper sur ces étendues de glace. Nous avançons vers la rimaye, le passage est délicat, la pente est raide. Et dans cet effort de cordée, nous nous soutenons et avançons rapidement. A peine le temps d’arriver au col et déjà le rocher nous tend les bras, quelques pas d’escalade au bord de la spectaculaire face Nord, et là, le sommet.
Nous contemplons nos chères montagnes des Ecrins, les anecdotes fusent, les projets, mais déjà, il faut redescendre. Sans histoire nous revenons au col de la Girose. Le passage de la rimaye s’annonce difficile ; nous décidons de faire un rappel. Je dois bien admettre que la plus grande erreur de cette course fut la mienne, et mes compagnons qui ont dû démêler la corde s’en souviennent ! Du bas de la rimaye, on devine au-dessus des bras qui virevoltent, la corde qui bondit. On peut les comprendre… Il me faudra payer la bière !
Après ces péripéties, nous redescendons tranquillement vers la télécabine, puis la Grave. Encore une belle aventure dans nos montagnes. Puissent elles continuer aussi longtemps que possible
Bravo aux participants, Yves, Pierre, Pascal, Olivier, Alexis et Maxime